Stade municipal Georges Dartiailh Art Deco - Marmande


Après la défaite de 1940 face aux Allemands, le sport est utilisé comme moyen de remise en forme physique et moral. Sur le territoire s’élèvent des stades municipaux, financés par l’Etat, et notamment à Marmande.
Le sport connaît en effet un fort développement dès le commencement des années 1940. Le gouvernement du général Pétain espère à travers le sport faire oublier la guerre. Cela est concrétisé par la promulgation d’une charte des sports issue des lois du 20 décembre 1940 et du 19 novembre 1941. La construction de stades découle de cette charte.
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Marmande, qui possède depuis les années 1920 un vélodrome à la Gravette (aujourd’hui disparu), se voit ainsi dotée d’un stade, installé à l’extérieur des boulevards, le long de la voie ferrée, au nord-ouest. Il se compose : d’un terrain de rugby ceint d’une piste d’athlétisme de 400 mètres en cendrée et flanqué sur ses longs côtés de deux tribunes ; d’un terrain annexe ; d’un fronton de pelote basque ; de courts de tennis dont un court couvert.


L’accès au stade s’effectue par un portail monumental de composition classique. Ce portail, de forme  hémisphérique, est surélevé par une succession de marches. Il est divisé en trois parties : deux petits édifices symétriques servant de guichets encadrent les portes d’entrée, signalées par des mâts.



Après la victoire de 1945, le stade municipal de Marmande, à peine terminé, prend le nom d’un résistant marmandais, Georges Dartiailh, tué par les Allemands à la Ragotte en 1943